Quel est cet arbre?

 Qui dit « école forestière », dit reconnaissance des arbres, normal, faut savoir de quoi on parle. Alors, comment on nous l’a fait, j’explique :

1ere possibilité : en classe : voici le chêne « machin truc », son écorce est comme ci, ses bourgeons comme ça, ses feuilles, ses fruits, sa cime, son tronc, et le dessous des feuilles…, c’est vu ? Bien alors maintenant le chêne « truc chose »… Résultat, mal barrés, de quoi rester devant le prochain chêne rencontré, comme un gland !

dessin de l'école d'Albert de Rions St Auban sur l'Ouvèze

2eme possibilité : allez sortie botanique, on se ballade, et le prof vous dit, ça c’est ci, ça c’est ça, et ça s’est çon, attention ça ressemble à ça mais c’est pas comme ci c’était comme ça, ah c’est con, ça je ne me rappelle plus ce que c’est, bon ne vous inquiétez pas, à force de se promener, ça va rentrer… Tu parles, on est déjà en train de se balancer des pommes de pins dans la tronche ! Bon allez, on rentre si c’est comme ça !

3eme possibilité : ça y est, vous avez compris, les profs capables de vous faire vivre la botanique sont aussi nombreux que les aiguilles sur les mélèzes en hiver, et vous vous plongez dans les bouquins. Faites-vous conseiller, y en a plein, et pleins de mauvais…

4eme possibilité : maintenant pas la peine de se prendre le chou, y a tout sur internet… des clous ! Internet, c’est le top du top pour les conneries en tout genre. Y a surtout de la pub pour des bouquins, faut croire qu’il s’en vend encore, faites gaffe, y en a pleins de pas bons…

Y a un créno !, purée, je vais vous faire de la botanique moi, tu vas voir l’travail ! Personne ne lit ce blog, on s’en fout, on pourrait faire, je ne sais pas moi, l’essence du mois, non, trop chiant, je vais plonger dans la boite à idée, on verra bien ce qu’il en sortira, préparez les groles de randonnée, j’arrive !

Déjà reconnaître un arbre, ça doit être un plaisir, on n’a pas besoin d’être tous concernés. Moi, par exemple, les races de chien, ça me passe au dessus de la cime, c’est comme ça, on ne peut pas s’intéresser à tout. Traverser un paysage et reconnaître au loin, un chêne, un frêne, un tilleul, marcher dans un parc et distinguer au loin un arbre originaire de l‘autre bout du monde, là ça me fait des trucs dans le bas du dos, c’est comme ça, on n’est pas tous pareils.

Bien, c’était une intro (un peu longue comme dab), à de prochaines ballades botaniques bloguisées, à bientôt vieilles branches, pour aller taquiner le bourgeon…

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