Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
cambium
cambium
Publicité
Archives

robbie-george-a-fly-fisherman-casts-on-beautiful-autumn-day

rob-blakers-sneffels-ridge-colorado-usa

robert-llewellyn-wooden-cabin-on-lake-in-autumn

scott-barrow-snow-covered-landscape

thomas-marent-minden-pictures-dawn-with-fog-at-lowland-rainforest-danum-valley-conservation-area-borneo-malaysia

philippe-sainte-laudy-laisser-couler

philippe-sainte-laudy-novembre-rouge

richard-stockton-trees-with-fall-foliage

robbie-george-a-fly-fisherman-casts-on-beautiful-autumn-day

rob-blakers-sneffels-ridge-colorado-usa

bruno-ehrs-snow-covered-forest

cody-wood-pine-forest-in-yosemite-national-park

david-boyer-woodland-trail

diane-miller-spreewald-canal-reflection-an-area-of-old-canals-in-woods

douglas-steakley-oak-tree-forest-after-storm

feuilles-d-erable

frank-lukasseck-geroldsauer-waterfall-in-grobbach-valley-in-the-black-forest

gordon-wiltsie-fall-colored-aspens-in-san-juan-mountains-near-telluride-colorado

jamie-judy-wild-avalanche-lake-glacier-national-park-montana-usa

jamie-judy-wild-gunnison-national-forest-colorado-usa

jamie-judy-wild-nason-creek-with-autumn-leaves-wenatchee-national-forest-washington-usa

layne-kennedy-sauna-house-at-edge-of-forested-lake

medford-taylor-sunlight-through-a-cypress-swamp-with-reflections

philippe-sainte-laudy-arbres-contre-arbres

philippe-sainte-laudy-ciel-givre

Visiteurs
Depuis la création 103 504
5 avril 2021

Tous ou tout seul

Tout seul ou tous

Mettons nous dans la situation suivante. Vous bossez dans une structure, une boite, un organisme, une école, bref…, peu importe. Toujours est-il que là où vous bossez, ça merde. Vous me direz, beaucoup de subjectivité dans ce genre d’histoire. Certains individus, « posés » dans n’importe quel endroit, vous diront au bout de 2 minutes : c’est la merde ! Bon, peu importe, imaginons que c’est quand même un peu la merde.tribuneavril1

Comment en sortir ? Première proposition : trouver les bons individus qui sauveront la situation. Les patrons l’aiment bien celle-là. Si ça merde, c’est de la faute de certaines personnes. Appuyons-nous sur des individus phares, moteurs, dévoués, c’est bien « dévoués ». Vous remarquerez qu’il parait difficile pour un patron que les ennuis puissent venir de lui. La stratégie se veut rapide, efficace. Elle a l’inconvénient d’user les « phares ». Elle ne croit pas trop à la vertu du collectif. Le collectif, le truc qui peut faire remonter les avis, les idées, les opinions, même des plus cons. La « démocratie » pourrait basculer rapidement dans la médiocratie, enfin bref, dans la connerie. Notons le cas où c’est le patron qui se fait remplacer par un autre, lui-même nommé par un conseil d’administration. Ce conseil a beau être un collectif, on reste quand même dans la même stratégie : c’est bien un homme nouveau, qui va nous sauver.208058-moyenne-transports-canada-delivre-pres

Deuxième solution, vous l’aurez compris : s’en remettre au collectif. Et là, indispensable, il faut une table ! Eh oui, il faut mettre tous les acteurs « autour de la table », tous les problèmes « sur la table », rien n’est coulé dans le marbre, tout est sur la table. On l’a vu, les patrons ne sont pas chauds. Les syndicalistes adorent. Il en résultera quelque chose de cohérent car tous les avis auront été bien pris en compte. Comment un homme seul pourrait décider, ou avoir la science infuse pour savoir de ce qui est bien ou non. La vérité universelle ne peut qu’être le fruit d’un collectif. Et puis, pour que « trouver une solution » ne dure pas des plombes, on peut toujours dire : « De toute façon, tant qu’il y en a plein la table, on ne pourra pas mettre la table ! ».negociation-500x250

A partir de là, il y a une multitude de combinaison, un truc de dingue, je ne sais pas vous, mais moi je m’y perds ! Bon, à priori, le mec qui pond sa solution tout seul dans son coin, on peut arriver à un consensus : souvent ça merde. Difficile de croire qu’on a toujours la solution tout seul. Maintenant, demander son avis à tout le monde ? Ouais, hein, là-aussi on peut s’accorder sur le fait que souvent c’est un beau bordel.

716a05201ec2d18a425873571ebe4d50-1

Alors, on a aussi la solution du management actuel : « On est une équipe les gars, on va tous s’y mettre dans la joie et la bonne humeur » ! Mouais… Le gars qui dit ça dans la boite, à l’arrivée, ne s’en sort jamais trop mal. Par contre, toi, tu te retrouves à bosser comme un dingue et tu finis par te dire : « Y aurait bien un loup quelque part ». Le syndicaliste lui, il sait où il en est, il œuvre pour le collectif, le bonheur de tous. A l’arrivée si la boite coule, ce ne sera pas de sa faute, mais bon, résultat, cette fois, on se retrouve bien tous dans la merde.manager1

Jésus ? Alors Jésus c’est pas mal. Démarche solitaire mais pour le bien de tous et quand je dis tous, là, on parle de l’humanité toute entière. Humble dans ses actes mais purée, putain d’objectif, et finalement sans en référer à grand monde. A Dieu ? Ouais mais si ça merde, pas facile de demander des comptes à Dieu. Le responsable politique est un peu dans la même veine. « Je travaille pour vous, pour le collectif, avec vous tous ». Trente ans plus tard, il est toujours là, il bosse toujours pour nous, et nous… Ouais, on peut voir qu’il n’a toujours pas fini son boulot. Plus généralement, le nombre de mecs qui bossent pour tous et qui, loupe en main, bossent surtout pour eux, est vraiment impressionnant.est-possible-penser-rien-tout

Bien, toutes ces combinaisons sont encore à creuser. J’ai du boulot. J’ai tellement du mal à trouver ma place dans tout ça que je finis souvent par me dire que le mieux c’est de ne rien faire. Mais je me sens un peu trop nihiliste, voire même parfois cynique, genre « tous des cons », au point d’aller prendre ma carte dans un truc au hasard, comme l’environnement, les droits de l’homme, ou de la femme, ou des pauvres, ou de chaipaqui ! Au lieu de ça, je continue de réfléchir…images

Non mais attends, qu’est-ce que tu crois, avec ton truc un peu au dessus de la mêlée ? Tu crois que tu vas nous pondre la vérité universelle ? Ça va les chevilles ?

Pour ma défense je peux toujours dire : « oh écoute, penser, réfléchir, ça n’a jamais fait de mal à personne ». C’est vrai quoi, ça ferait pas de mal que chacun consacre un peu plus de son temps à…réfléchir. Et de là, à remettre sur la table un bon vieux truc : le débat. Mais gentiment quoi, assis sur des chaises !

en-debut-de-reunion-mieux-vaut-un-tour-de-table-complet-pourquoi_779x300

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité