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26 février 2016

Oliviers en danger

Ce blog, joyeux fourre-tout, essaie donc désespérément ( !) de garder une « colonne vertébrale » qui pourrait être le monde des arbres, ce qui semble être le souhait d’une grande partie des lecteurs de ce blog, soit !

N’étant pas de «culture méditerranéenne », je ne connais pas grand-chose à l’olivier, à part d’être un grand consommateur d’huile d’olive, comme beaucoup de mes semblables.

Cependant, un article, publié par la société des jardins méditerranéens, intitulé, « Menace sur l’olivier » de Brian Chatterton, me semble mériter la diffusion la plus large possible. Je me surprends à penser que cette diffusion, aussi efficace soit-elle avec nos moyens de communication modernes d’aujourd’hui, restera ridicule en comparaison avec les capacités de diffusion d’une maladie, bactérienne en l’occurrence dont nous allons parler ci-après.    
794413-olivier-arbre

Par conséquent, un petit coup de « chatterton » ne changera rien à l’affaire, en espérant que l’auteur me pardonne ce jeu de mot misérable.

La production d’huile d’olive italienne est en chute libre. D’après l’auteur, la coupable numéro un, est connue des services de police depuis très longtemps, depuis que l’homme cultive l’olivier, pour tout vous dire, puisque c’est la mouche de l’olivier.

Allez, un petit coup de mouche : la femelle adulte pique une olive, y dépose des œufs, qui font une galerie dans l’olive, qui se transforme en « pupe», qui « correspondrait à la « nymphe » des papillons (pour faire simple !), qui se transforme en adulte aillé, qui ne trouve rien d’autre à faire que d’aller piquer d’autres olives ; durée du cycle : un vingtaine de jours. Vient le temps de l’hiver, où l’on se retrouve avec des larves, les asticots, qui s’enfoncent dans le sol, avant de ressortir au printemps, sous forme d’adultes, prêts à aller piquer, enfin, que les femelles !  06_photo_l'olivier a pris la mouche   OK, l’homme connait la mouche, (il l’a prend aussi parfois), depuis très longtemps, et il existe un certain nombre de moyens de lutte, sur lesquels, peut-être je reviendrai.

Mais la grosse affaire du moment, c’est une bactérie, qui a fait son apparition, et qui cette fois, tue les oliviers, avec des capacités de prolifération considérable. On sait arrêter les camions, (et encore !), on tente bien d’arrêter les réfugiés, (les pauvres), mais arrêter une bactérie, c’est coton, même imprégné de désinfectant…, le coton, ouais, bof…

Assez rigolé, la bactérie s’appelle Xylella fastidiosa. D’après nos sources, la maladie se serait introduite en Europe, par le biais d’importations de plantes ornementales, en provenance d’Amérique du sud (caféiers ornementaux, lauriers fleurs). Chatterton fait remarquer que ces importations n’ont absolument aucun intérêt, à part pour le plaisir des yeux de quelques individus qui voudraient installer ces plantes dans leurs jardins, comme si nous n’avions pas déjà assez de choix. La nature peut réserver ce genre de surprise, « on ne pouvait pas savoir », sauf qu’avec le recul, on sait, puisqu’on a déjà observé pas mal de cas similaires dans l’histoire, et que dans le passé justement on savait pratiquer plus efficacement la « quarantaine », aujourd’hui bien mise à mal dans l’euphorie de la mondialisation !   oliviers-3050482-jpg_2663637_660x281   

« Philosophiquement », deux choses : la nature nous fait donc remarquer que le « mondialisation » nous réserve quelques retours de manivelle, et de plus, on se fout dans ces cas-là d’un de nos grands délires du moment, à savoir le « principe de précaution ». Allez, lâchons-nous un peu ! Nos apparatchiks technocrates se goinfrent de ces termes insipides, comme le « principe de précaution », ou encore le « développement durable », (ah celui-là, je le déteste !), ce qui nous conduit à faire beaucoup moins bien que nos ancêtres, qui utilisaient des termes plus « accessibles », comme « sagesse », ou « bon sens », fin de la parenthèse !  4617637_6_2733_un-olivier-infecte-par-xylella-fastidiosa_13f32022edc56ca768716b0baef7e855  A partir de là, l’histoire se répète. Cette maladie, comme tant d’autres, rencontre dans son aire d’origine, des organismes qui peuvent contrer son développement. Importée sur un autre continent, mais sans ses ennemis à elle, elle peut faire un carton. Les chercheurs doivent à partir de là, trouver des organismes qui pourraient être implantés à leur tour pour limiter la casse. Chatterton signale notamment le cas pour une maladie sur la vigne au Texas, où les chercheurs auraient trouvé. Pour les oliviers européens, si la recherche met trop de temps, ça pourrait être la bérézina. En attendant, pas d’autre solution, abattre les oliviers atteints, et mettre les régions « contaminées » en quarantaine. Dans un monde où l’homme n’arrête pas de bouger, bonjour !

Chatterton signale d’autres travaux de recherche, qui donneraient un point de vue moins apocalyptique, le pourcentage d’arbres contaminés dans une région infestée restant faible. Ces travaux insisteraient davantage sur l’abus de l’utilisation de pesticides, qui conduisent à une destruction de la microfaune et de la microflore du sol, facteurs qui pourraient avoir une incidence sur le développement de la maladie. Je dirais que l’un n’empêche pas l’autre : se résoudre à mettre en quarantaine les régions infectées, et revenir dare dare à une culture « bio ».

Evidemment, rappelons quand même au passage que toutes ces « emmerdes » sont décuplées, par non-respect par l’homme de quelque chose qu’il sait depuis la nuit des temps, à savoir que la monoculture d’une plante sur une trop grande surface, c’est s’exposer beaucoup plus à ce genre de situation. Pour l’olivier en Italie, on parle de millions d’hectares.

Allez, petit retour sur la mouche avant de se quitter. Alors, on lutte, bien sûr, la documentation détaille les différentes possibilités présentes sur le marché : pièges dans les arbres, pièges à phéromones (à priori bof), insectes « parasitoïdes », qui parasitent les mouches donc, pulvérisations à base d’argile pour empêcher la piqure, la bonne vieille bouillie bordelaise, et des insecticides. Qu’en est-il de tout cela sur le terrain, je n’en sais rien, je dois dire que je ne connais pas du tout ce secteur.

J’ai juste relevé un point intéressant : les insecticides seraient peu efficaces, sur la « pupe ». Pour l’adulte, le nombre de traitement par an est limité pour ne pas favoriser le développement de la résistance de l’insecte aux produits. Plus intéressant encore, une étude japonaise aurait démontré que certains insectes parviennent à développer des relations avec des bactéries, bactéries à même de s’attaquer aux molécules de certains produits chimiques, à les rendre inopérants, intéressant non ?

Enfin, une firme aurait mis au point des mouches OGM, qui en les envoyant dans la nature pour copuler avec les mouches « normales », rendrait la population des mouches stérile, fin de l’histoire. Mon petit doigt me dit qu’on ferait mieux de continuer à étudier les stratégies très sophistiquées de la nature, au lieu d’aller y mettre encore notre grain de sel en faisant joujou avec les chromosomes des mouches. Mais ce n’est que mon petit doigt !  PHO799b1ad6-7a1c-11e4-be6d-9a4109e6fd2d-805x453Les exemples nous tombent sur la tronche tous les jours, (comme des mouches à merde !), concernant notre utilisation très « généreuse» des pesticides. En même temps, je me dois de faire le constat : l’huile d’olive « bio », sincèrement je n’ai pas les moyens. Bon, là, il va falloir que je trouve une solution. En même temps, je me mets modérément la pression… d’huile évidemment ! C’est toute l’humanité qui doit trouver une solution !

 

 

 

 

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