De Mons à Lons
Allez, on vide le stock !!
Le nonce nous avait réunit pour faire son annonce. Il avait dans son regard qui fronce, ce goût pour la semonce, tous ces maux qui méritaient qu’on les dénonce semblaient le faire jubiler. Il attendait de nous que l’on renonce à tous nos trips dans lesquels habituellement on se défonce. Les voilà qui s’engoncent, qui s’enfoncent, prêts à abdiquer pour le pardon de leurs pêchers devait-il penser. Nous ne voyions en lui que masochisme, purification à grand coups de pierre ponce sur nos peaux d’enfant, de flagellation, de courses à travers les ronces.
Le temps était venu pour que l’un de nous prononce doucement la première salve de la riposte, avant qu’un autre n’énonce cette fois notre rejet, notre refus. Les plis sur nos fronts se défroncent, avant qu’un dernier, donne le dernier signal, c’est bon, on fonce. On nous retrouvera bientôt, reliés tous ensemble, bien installés en quinconce, ne faites pas de bruit, on pionce.