Les cloches de Loches
L’aristoloche s’accroche dans les encoches du mur et s’effiloche autour de la cloche qui ne peut plus sonner. Le mioche, tête de gavroche attend la belle doche, déjà prêt à faire ses valoches. Qu’est-ce qu’elle est moche, malgré ses broches, toujours prompt au cinoche à la moindre anicroche. Elle approche, cette vieille coche, il a les pétoches qu’elle lui décoche une taloche d’un coup de sacoche, et qu’il tombe sur la roche, et se fasse un bleu à la caboche, et que ça l’amoche grave. Pas question, avec elle, qu’il se rabiboche, plutôt l’envie de lui en foutre un coup dans la bidoche, cette vielle tête de pioche qui commence à prendre de la brioche. Même si elle se la joue avec sa tête qui hoche, il y a longtemps qu’elle n’est qu’un fantoche, elle qui fit tant son beurre avec les boches, à s’en mettre plein les poches, sans que personne ne lui reproche. La voilà si proche, qui se rapproche, notre gavroche préfère tourner galoche, de peur qu’il lui décoche une croche à ce qu’elle s’en décroche la mâchoire. Après tout, la roue peut tourner, il rêve qu’il embroche, dans un tournebroche, et que pour finir, il la loche. Alors, repus de sa haine assouvie qu’il empoche, libéré, il se le permet enfin, il raccroche.