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25 avril 2021

Forestry Edutrainer acte 3

Le projet « Forestry Edutrainer », comme son nom l’indique, était un projet. Il était donc susceptible, comme tout projet, d’être corrigé, peaufiné, amélioré. Mais il y avait tout de même un plan de départ.Habillage-image_Plan-de-travail-1-e1536333113717

Sur les 8 modules que le « cours Edutrainer » contient, chaque étudiant se verrait proposé de suivre le premier module (bases communicationnelles) en « présentiel ». Notons l’importance que ce mot a prise aujourd’hui ! Il eut été cocasse de devoir suivre un module traitant de la communication dans un « enseignement à distance ». Mais, méfions-nous, l’époque est tellement folle ! Les 7 autres modules se devaient, eux, d’être étudiés « à distance » par le biais d’une plateforme en ligne.1136_maxnewsfrfour645477

Grâce à cette plateforme, le travail de l’étudiant serait suivi par des correcteurs, à même de regarder le travail fourni par « l’élève », c'est-à-dire des exercices à effectuer et des synthèses à rédiger pour chaque module. En fin de parcours, le participant se verrait remettre un « certificat » de formateur forestier européen justifiant son travail et certifiant ainsi ses compétences professionnelles.images

En réalité, la dite plateforme a pris dès le départ des allures de maison vide. Je n’ai jamais vu la moindre trace de correction ou d’avis sur les travaux que j’ai pu, du, communiquer. En fin de 8eme module, je m’attendais à entendre tinter une cloche, ou alors Super Mario sortir de sa boite avec un message affichant : « vous avez terminé, félicitations ; pour recevoir votre certificat de formateur européen, veuillez remplir l’imprimé en bas de l’écran ». Rien de tout cela ne s’est produit. La plateforme est restée imperturbablement muette !badge-mario-game-over

Mettons-nous bien d’accord. Je ne suis pas sarcastique. Je sais ce que représente un projet : des idées, de bonnes volontés, beaucoup de bonne volonté, des rencontres, des discussions, des réunions, des dossiers de financement, de subvention. Alors, si un « projet » ne débouche pas réellement sur des réalisations concrètes… Rien de nouveau sous le soleil.

Le plus intéressant dans l’histoire serait d’analyser pourquoi  ce très beau projet se dirige, comme tant d’autres, vers un grand terrain vague où il s’apprête à finir doucement sa carrière.

C’est peut-être surtout une question d’échelle. Avoir une bonne idée de départ ? C’est jouable. Ecrire un projet, écrire un contenu de formation, un programme de formation, et de là, un cours ? Tout cela est jouable, faisable, même avec un nombre réduit de personnes bien choisies. Preuve en est : tout cela a été accompli. Suivre ensuite tout cela, les élèves, leurs travaux, et conduire tous ces gens à un « certificat européen », de surcroit reconnu par des institutionnels, la marche était surement un peu haute.1136_gettyimages-177195719

Et puis, suivre l’ensemble du cours, pour un formateur en activité, c’est beaucoup d’heures à passer. Pour les correcteurs, s’ils avaient vu le jour, tout cela aurait représenté aussi beaucoup de travail. Pas une ligne, en tout cas portée à ma connaissance, sur la rémunération de tout cela. Comme si, en fait, on avait tout basé sur du volontariat. Le projet fleurait bon la bonne humeur, la bonne volonté, la volonté d’innover, d’aller de l’avant. L’artisanat aussi, sans doute.ACTU2021_pedagogie_projet

Sur cette question de la formation des formateurs, si un tel projet a pu voir le jour, c’est aussi pour répondre à un vide, un vide que les pouvoirs publics ne sont pas prêts de remplir. Mais, à un moment donné, pour qu’un tel projet prenne de la consistance, on a probablement besoin que la « puissance publique » entre en action pour donner corps aux objectifs avancés.

Maintenant, une remarque un peu plus sévère. Aujourd’hui, le « Net » garde trace de tout. Sur le « Net », le projet « Forestry Edutrainer » est bien là. Le « certificat de formateur européen », présent lui aussi. Tout laisse à penser que l’on est dans du « qui marche », « bien vivant ». Vivant surtout numériquement... Alors, question : est-ce que tout cela est bien, en fin de compte, je dirais…,  honnête ?

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Allez, le « cours Edutrainer » m’a appris qu’il fallait soigner les « entrées » et les « sorties ». Alors tentons une belle sortie : le nœud de l’affaire résiderait dans le mot « projet ». Par exemple, dans la « pédagogie du projet », le prof propose en début d’année un projet, mettons un voyage. Le voyage, en fin d’année, a bien lieu. Mais il aura surtout servi de support à tout le travail pédagogique réalisé pour aboutir à ce projet. La « démarche » prend presque le pas sur la « concrétisation ».sortie-car

Il est par contre des projets où un objectif est à atteindre. La « concrétisation » devient là primordiale. Si en fin compte elle n’est pas au rendez-vous, le projet redevient seulement une belle aventure pour ceux qui auront travaillé sur ce projet. C’est toujours ça. Après tout, il est très en vogue aujourd’hui de « pouvoir se projeter ». Vers de nouvelles aventures ?!?

Femme-soufflant-sur-un-pissenlit-faisant-un-souhait

 

 

 

 

 

 

 

                                   

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