total déprim
Je m’arrête à la station Total « Limagne Sud » sur l’A 89 le 6 avril au soir. Je fais le plein à une pompe à carte. L’écran me demande d’insérer ma carte de fidélité toute neuve, pour me dire aussitôt : « carte non lue ». Trois essais, même réponse. Je renonce. Je sors à l’extérieur de ma caisse pour en informer sans patacaisse une dame à la caisse à l’intérieur, qui me dit qu’elle ne peut hélas rien faire pour mes points. J’encaisse. Mais elle prend note pour que ce disfonctionnement cesse dans les plus brefs délais. J'acquiesce.
Le 12 mai au soir (je devrais peut-être essayer le matin !), je m’arrête dans cette même station, et, devinez quoi ? Je fais le plein ! C’est chronique ! Eh bien, la pompe à carte m’affiche toujours le même message concernant la carte de fidélité. Plus d’un mois passé, problème toujours pas résolu, échec, total lui aussi ! Cette fois, je n’en informe personne et je programme un départ sans délai.
C’est vrai quoi, on ne va pas se prendre la tête pour quelques points perdus. En même temps, ça déprime. Déjà qu’il faut consommer des camions citernes entiers pour gagner quelques malheureux cafés. « L’or noir », c’est plus le pétrole, c’est le café ! Et puis c’est vrai quoi, quand on a grillé des supertankers entiers d’essence sur les autoroutes de France au point de ne plus oser regarder un sapin dans les aiguilles, on aimerait bien se remonter le moral, en buvant…, un p’tit café !
Vous avez remarqué, je ne parle que de cafés. C’est vrai que je n’ose pas non plus regarder le nombre de points nécessaires pour gagner d’autres cadeaux total géniaux genre cafetière de voiture ou serviette de plage ou… (J’en sais rien moi je ne cherche qu’à gagner des cafés !). Là faut sûrement se bouffer la production journalière d’une plate forme off shore en mer du Nord.
Elles sont tellement belles les machines à café. Les machines à sou, pas trop mon truc, trop peur. Je me suis toujours arrêté aux machines à café. On gagne à tous les coups, juste en posant sa petite carte. Quatre voyants verts..., et c’est la baraka, à moi l'arabica !
« Limagne Sud », je ne sais pas si elle s’appelait déjà comme ça avant quand elle était toute petite. Le personnel était super sympa. L’autre soir, la fille qui m’a vendu ma pizza un vendredi soir, après une dure semaine de labeur, a bien failli me plonger totalement (!) dans la dépression. Eh, c’est vachement dangereux après de reprendre la route. Des coups à ne plus trouver sa voie.
Bah, je me suis remis de ses « j’vous mets quoi ? » ou autres « avec ça ? » avec un p’tit café. Coup de bol, sur ma carte, il restait des points, venus d’ailleurs !!! Allez on s'tire !