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7 septembre 2015

Govinda

Govinda, tu te faisais appeler Govinda, peu de chance que ce fut ton vrai nom, avec cette référence à l’Inde, hippie que tu étais jusqu’au bout des ongles à l’époque. Mais quelle époque ? Epoque épique comme dirait l’autre. Cévennes, 1980, partout sur les coteaux, des châtaigniers à moitié crevards, des forestiers tentés de recouvrir tout ça de résineux productifs, les jeunes, barrés à la ville, juste là pour les vacances d’été, histoire de retrouver quelques gouilles de rivières où l’on se baigne à poil, et, dans des baraques paumées, disséminées, quelques « retours à la terre », chèvres et potager, et parfois des oiseaux de passage, histoire d’avoir quelques nouvelles du monde.

Des nouvelles, par la suite, tu as bien voulu m’en donner, encore quelques temps, des cartes adorables, encres de différentes couleurs, parfumées de fleurs séchées, avant de te fondre dans je ne sais quelle histoire, dans je ne sais quels pays, des histoires, comme tu dois en avoir des tonnes à raconter, Paris, Berlin, New York, et puis, l’Inde, Govinda, où es-tu donc fourré ? Génial, l’Allemagne était capable de donner naissance à des énergumènes dans ton genre, le romantisme allemand sans doute, si tu savais comme ils peuvent nous prendre la tête avec « l’Allemagne », « si l’on compare avec l’Allemagne »…

Tu sortais peut-être d’une riche famille d’industriels, exportateurs de machines outils dans le monde entier, très bonne qualités, yaaaa, sehr gut, en fait tu n’avais peut-être aucun soucis financier salaud, hippie de mes deux, tranquille pour aller faire la fête dans tout l’univers, tous les endroits de la terre « où il fallait être », à te nourrir de tes galettes végétales, au fait, tu sais qu’elles étaient franchement dégueulasses les galettes, ouais, bio, ouais, énergétiques, ouais, presque mystiques, ouais, avec des plantes que tu avais ramassées dans la forêt au petit matin de retour de tes incantations ouais, mais… dégueulasses !

Aucune importance, et puis, tu étais trop en avance, tu vois, je ne me suis même jamais flagellé après avoir mangé un hamburger, j’aurais du, au moins aller me faire dégueuler… « No drugs », disais-tu, « no drugs », si tu voyais le nombre de clampins qui font les malins à raconter leurs souvenirs de défonce de jeunesse, c’est d’une tristesse, histoire de ne pas trop passer pour des cons avec leurs ados qui fument des joints à longueur de journée, non, je t’assure, y a de quoi flipper grave…

Mais ouais, bien sûr, t’as raison, pourquoi flipper, très mauvais de flipper, pour l’esprit, le corps, l’énergie, la circulation des fluides et tout ce qui s’en suit. Bon Dieu, où es-tu fourré Govinda, non putain non, ils t’ont pas récupéré dans la boite paternelle pour faire de « la com » ? Putain, si jamais t’as fait ça, je te retrouve, et je te fais bouffer une tonne de tes galettes salopard ! Non, sans déconner, t’es passé où, Govinda, si toutefois tu t’appelles encore comme ça, forban !63707_Tags-balaji-govinda-srinivasa_1366x768

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