à grands coups de hache dans la mâche
L’apache sort de sous une bâche, comme s’il jouait à cache cache tout seul avec la nature. Il mâche une espèce de gomme provenant de quelque plante sauvage au vague goût de pistache, que préalablement il hache, puis recrache, vraisemblablement les entrailles purifiées. L’homme ne donne pas l’impression d’avoir une quelconque tâche à accomplir. Il détache sa monture, et, bien que bravache, ne possède pas de cravache. Il sourit à cette idée, sa sérénité ne manque pas de panache.
Il harnache son destrier, la bride reste lâche, ça y est il s’arrache de cet endroit d’une nuit, il ne peut rester davantage, jamais il ne gâche, même le temps. Cette nuit, il a eu un flash, cette femme dont il s’amourache, lui, l’homme sans attache, il voudrait enfin sortir de sa cache, il sent bien que contre lui-même, il se fâche. A quoi bon rajouter une couche de ganache à une présentation rustique de sa vie de solitaire, à quoi bon ces dessins à la gouache sur son visage durci, surtout pas de moustache ridicule.
Il parvient à cette relâche de son esprit, il sera se faire potache, il se rattache à l’idée que cette fille n’est pas vache, il se le rabâche même. Il lui parlera cash, sans peur du clash, en espérant qu’elle ne lui dise pas, macache.