osmose
Tout le monde connait l’osmose… non ? J’explique. Prenons deux cellules, en contact, juste séparées par une paroi cellulaire. Dans la première, de l’eau, avec beaucoup de… bon mettons du sucre, dans la seconde, de l’eau pure. On a alors un flux d’eau, de la cellule sans sucre, vers la cellule d’eau sucrée, jusqu’à que ce que la concentration en sucre dans les deux cellules soient identiques, c’est l’osmose. Pour faire quand même un peu plus sérieux, on a déplacement du « solvant », de la solution la moins concentrée, vers la solution la plus concentrée. Attention, ce n’est pas rien, cette loi naturelle s’applique en permanence tout autour de nous, jusqu’à même intervenir dans la montée de sève chez les végétaux (attention, combinée avec d’autres phénomènes, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit !).
Prenons la terre ; supposons que les pays soient des cellules, et les hommes soient l’eau présente dans ces cellules. Maintenant, concentrons de façon inégale, ces cellules, en pognon, en fric, en flouze, qu’est-on sensé obtenir ? Un déplacement de population des pays le moins concentré en pognon, vers les pays les plus concentrés. Notez bien au passage que le rééquilibre n’est pas obtenu par déplacement du pognon vers les pays qui n’en ont pas.
Pour rentrer plus en détail, dans le phénomène de l’osmose, on l’explique par le fait que, dans une solution concentrée, en sel quelconque, les molécules d’eau viennent s’agglutiner autour des molécules de sel, libérant ainsi de la place pour que de l’eau de la cellule d’à côté puisse pénétrer.
Et force est de constater, c’est vrai, que nous sommes tous très agglutinés, autour du pognon. Je conseillerais donc vivement à bon nombre de nos « politiques », de reprendre leurs vieux cours de biologie végétale.
Oui, mais me direz vous, en exerçant une force sur la cellule qui voit donc l’eau se pointer, on peut arriver à refaire partir l’eau dans l’autre cellule, jusqu’à retrouver l’équilibre, quant à la quantité d’eau des deux côtés cette fois.
C’est tout à fait exact, mai je vous répondrais que l’osmose se fait sans intervention extérieure, naturellement, que pour la contrarier, il faut exercer une force, constante, permanente, et dès que vous cessez d’appuyer, le phénomène d’osmose reprend aussitôt.
De plus, si cette pression, que vous exercez devient plus forte que l’osmose, vous finissez par avoir une cellule, certes très concentrée, mais qui se vide de son eau.
J’ajouterais, pour en revenir aux hommes et au pognon, qu’exercer cette force coûte beaucoup d’argent. Vous me direz, chouette, ça pourrait faire baisser la concentration en pognon de notre cellule. Que nenni, puisque ce pognon ne change pas de cellule, et cela même si nous créons de mini cellules pour isoler cette eau en excès, car dans ces mini cellules là, il y a très très peu de pognon.
J’en terminerai avec une autre notion biologique, qu’est la turgescence. Suite à l’osmose, l’eau rentre donc dans une cellule, et cette pression supplémentaire permet de donner à la paroi cellulaire toute sa rigidité. En cas d’affaiblissement de la turgescence, la cellule devient molle, et finit par mourir.
Reste pour moi une énigme à résoudre, comment expliquer l’absence de déplacement de population massif, vers des pays tels que, le Luxembourg, par exemple. Mais oui bien sûr, c’est que le pognon n’y est pas physiquement, juste numériquement sans doute, quelle merde ! Ah, ils prévoient tout ces mecs là !