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23 août 2014

Quel est ce monde

Quel est ce monde

 

Quel est ce monde, où les hommes et les femmes se jouent autant de l’image, que leur renvoie, quand ils osent le regarder, le miroir de leur propre vérité.

L’honnêteté et la sincérité sont-ils des poisons si violents, qu’ils ne préfèrent courir dans une cuisine, où, plutôt que de confectionner leur propre met, seul capable de relever le goût de l’amour, ils préfèrent recourir à de vieilles recettes dans lesquelles ils mélangent à l’excès tous les ingrédients, tels que le chaud et le froid, le près et le loin, les yeux brulants et les regards qui se détournent, au point de goûter tous à la même soupe qui leur sied davantage car ils en préfèrent les parfums si artificiels soient ils.

Le pèlerin solitaire fatigué, un temps tribun cherchant à convaincre, se voit préférer un chemin solitaire. Il n’est pourtant pas au bout de sa quête, les arbres centenaires l’entourent, de frêles racines colorent à nouveau de leurs fleurs tous les recoins où le soleil parvient à se marier avec la terre, ils ne lui accorderont que la petite place, temporaire qui lui revient.

Cet accueil discret mais cependant chaleureux lui convient tant la peur des abimes est encore vivace en lui. Il sait qu’il ne lui reste plus qu’à aimer, toujours et encore,  pour que chaque chose, chaque être puisse un jour, si le cœur lui en dit, lui rendre la pareille et le sauver.

r 008

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