Sotchi

Sotchi

C’est bon, notre trublion « antisémite » s’est un peu calmé, ah les finances sont toujours le nerf de la guerre… Il faut dire que pour se maintenir à la pointe de l’actualité, c’était trop dur. Julie, j’ai pas trop suivi, mais un coup d’œil sur les couvertures de magasine, chez mon marchand de clope, euh… de journaux, et j’ai pu voir l’étendue du raz de marée. Là-dessus Fanfan a dégainé son pacte de compétitivité, le truc qui va révolutionner la lutte contre le chômage en France, il n’y a qu’a voir comment on les compte les chômeurs (voir envoyé spécial du 30/01/2014). Evidemment, cette saloperie de courbe a toujours autant la tronche d’une ligne droite ascendante ! Là-dessus, Sarko revient, (ça fait un peu Jésus), et le smatch final, les JO de Sotchi, ça y est, ouf, on peut à nouveau parler des « vrais problèmes ».

Allez Sotchi, parlons-en, ou plutôt pas du tout, ça vaut mieux. Se détendre en regardant des épreuves sportives, pendant que les agents de sécurité grouilleront de partout, que les tchétchènes continueront de se faire massacrer, que cette mascarade aura valu à de pauvres gens de se faire exproprier, à  des milliers de mètres cubes de terre de se faire retourner. Les ricains ont posté deux navires au large, au cas où…, purée Olympie est vraiment loin, trop loin.

Allez, au lieu de ça, un petit jeu pour redécouvrir les épreuves olympiques, ouais histoire de ne pas complètement se déconnecter. Voilà, c’est facile, on se prend une épreuve, et on essaie de voir à quoi ça pourrait nous faire penser, comprendo ? Un exemple ? Un exemple ! Le ski de fond : la lutte contre le chômage justement, un parcours de fond, et ça tourne toujours un peu en rond. Compris ? Facile ! Allez, on y va :

L’épreuve reine, la descente en ski alpin : le nombre d’emplois dans l’industrie en France, ou alors, la côte de popularité d’un président de la République en exercice…

Le slalom spécial, changements de directions incessants dans la nervosité, sur les quarts, sans discussion, hors concours, Sarko…

Par contre, le « géant », épreuve où il faut garantir tranquillement sa glisse et négocier gentiment ses courbes, le plus rapide n’étant jamais le plus spectaculaire, aucun politique à l’horizon, si vous avez des suggestions… Le saut, accepter une super bouffée de stress, un envol dans l’inconnu, survoler la situation et savoir parfaitement se rétablir, après un long voyage en apesanteur, toujours aucun « politique » actuel à proposer.

Plus tranquille, pour le curling, je propose les « petites mains » de la diplomatie internationale, chargées d’aplanir la moindre petite bosse pour que les choses glissent sans asperité.

Avec le hockey, grand retour à la scène politique, sauf qu’en hockey, les sanctions, et la « prison » sont appliqués avec nettement plus d’immédiateté.

Restons sur la glace, un brillant orateur, virevoltant de toute part, occupant tout le terrain et se ramassant à vouloir en faire trop, on est en plein patinage artistique.

L’épreuve des bosses, contourner en permanence l’obstacle, voire s’appuyer sur lui, la base d’un candidat aux présidentielles. Dans la même cuvée, le slalom parallèle, faire exactement la même chose que l’autre, en espérant arriver avec une toute petite longueur d’avance, on est en plein deuxième tour…

De toute façon, pour un politique qui veut aller très loin, à mon avis le top, c’est le biathlon, toutes les qualités pour le parcours de fond, sans oublier de temps en temps de sortir sa carlingue et d’en flinguer quelques uns.

Sinon, monter dans une luge ou un bobsleigh, faut vraiment avoir des couilles, alors je sèche encore une fois sur les propositions.

Heureusement qu’il y a le patinage de vitesse, passer son temps à tourner en rond, en faisant toujours la même chose, tellement chiant à regarder que si t’as pas le bon présentateur, c’est à mourir d’ennui, là, je croule sous les suggestions.

Bons jeux à tous